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Ordinateurs–de–Vote.org |
Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur |
Dans le récent rapport sénatorial portant sur le vote électronique, il est mentionné que 64 villes ont pratiqué le vote électronique en 2012.
Un document de l’Observatoire du Vote en mentionne 66.
Deux villes ont disparu du rapport sénatorial : Bois-Colombes et Savigny-le-Temple. Ce sont les deux dernières communes en France équipées d’ordinateurs de vote Indra.
Reims, Hazebrouck, Wintzenheim et Le Perreux-sur-Marne, qui utilisaient ces mêmes dispositifs de vote, ont cessé tout usage après 2007. Les électeurs y votent maintenant avec de vrais bulletins déposés dans des urnes transparentes.
En revanche, à Bois-Colombes et Savigny-le-Temple des ordinateurs de vote Indra ont effectivement été utilisé en 2012, tant pour les élections présidentielles que législatives.
Je ne sais pas pourquoi ces deux villes ont disparu du rapport sénatorial, mais ça s’est vu, et maintenant c’est dit.
Ordinateurs-de-Vote.org a pris connaissance du rapport intermédiaire du Forum des Droits sur l’Internet (FDI) portant sur les machines à voter en France. Malheureusement, une nouvelle fois, sont constatées les limites de ce genre d’exercice : se baser principalement sur les auditions des parties prenantes n’est en aucun cas suffisant pour avancer scientifiquement et objectivement dans un tel dossier.
Le président d’Ordinateurs-de-Vote.org, Pierre Muller, constate : « Ce rapport est presque exclusivement une remontée d’information de l’état d’esprit des municipalités utilisatrices d’ordinateurs de vote et de leurs problèmes pratiques d’organisation. C’est comme si on rédigeait un rapport sur l’avenir des OGM en questionnant les agriculteurs en ayant plantés. »
Pour Ordinateurs-de-Vote.org, c’est une étape cruciale qui vient d’être franchie après deux années d’un patient travail de veille et d’alerte. Les responsables du mouvement saluent la conscience éthique de la communauté scientifique nationale qui vient de se prononcer sans ambiguité à travers l’ASTI (Fédération des Associations Françaises des Sciences et des Technologies de l’Information) contre toute utilisation prématurée de systèmes de vote électronique.
En réponse à la demande du président d’Ordinateurs-de-Vote.org, Pierre Muller, la CNIL a ouvert une procédure d’instruction concernant l’emploi de vote électronique pour consulter les étudiants sur la poursuite ou la levée des blocages suscités par la contestation de la loi L.R.U.
Devant la multiplication des consultations par Internet dans les facultés (après Paris-I : Lyon-II, Nantes, Grenoble, Rennes-II et Tours), le président d’Ordinateurs-de-Vote.org, a renouvelé ce jour - directement auprès du président de la C.N.I.L. - sa demande d’intervention en rappelant l’urgence de vérifier la conformité à la loi des dispositifs au moyen desquels les étudiants sont appelés à se prononcer.
Les dirigeants du mouvement "Ordinateurs-de-Vote.org" émettent les plus grandes réserves quant aux garanties légales et technologiques entourant les projets et réalisations de consultations par Internet des étudiants, consultations tenues dans des universités bloquées par la contestation de la loi L.R.U. La première d’entre elles vient d’avoir lieu à Paris I Panthéon-Sorbonne.
Ordinateurs de Vote.org contacte des présidents de région pour leur demander d’encourager les représentants de l’Etat à transmettre effectivement au Conseil Constitutionnel toutes les réclamations électorales impliquant les machines à voter.
Ordinateurs de Vote.org et Géraldine Carayol, l’électrice de Vaucresson qui avait obtenu en justice des extraits du dossier d’agrément des machines à voter NEDAP, demandent à ce que les sages du Conseil, après arbitrage, puissent éventuellement utiliser leur pouvoir de recommandation auprès des maires pour suspendre l’utilisation de certaines machines du constructeur hollandais pour le second tour de la présidentielle.
Le Conseil Constitutionnel se rapproche des positions de l’ONG Ordinateurs de vote.org en invitant les maires concernés à reconsidérer l’usage des ordinateurs de vote dans les bureaux dans lesquels ont été constatées des durées d’attente anormales.
Pour le premier tour de l’élection présidentielle, de "petits" candidats ont désignés des membres d’ordinateurs-de-vote.org comme délégués. Ce mandat nous a permis d’approcher des machines à voter en service lors d’un vrai scrutin et d’examiner les tickets qu’ils produisent, dans un souci d’équité, de transparence et de sincérité.
Nous lançons un appel aux candidats présents au second tour pour qu’ils nomment de nouveau comme délégués des membres d’ordinateurs-de-vote.org afin que ces membres puissent de nouveau être légitimement présents dans le plus possible de bureaux de vote équipés de machines à voter électroniques.
Communiqué de Presse : Demande de la procédure officielle de vérification des résultats adressée à Monsieur de Villepin, Premier Ministre.
Ce 1er février, le Conseil municipal d’ Issy-les-Moulineaux dirigé par M. André Santini a voté l’acquisition de 60 ordinateurs de vote iVotronic du fabricant américain ES&S. S’y sont opposé les cinq conseillers d’opposition ainsi qu’un de la majorité. Les élus avaient pourtant été avertis de ce stupéfiant paradoxe consistant à prendre cette décision le jour même où l’État de Floride décidait d’envoyer à la casse des milliers ES&S iVotronic, n’hésitant pas à prévoir une dépense de 32 millions de dollars à cet effet.
Les débats du Conseil municipal ont révélé les approximations de l’argumentation demandant de voter l’achat.
...des électeurs espionnables depuis la rue et un marketing mensonger.
La fondation “Wij vertrouwen stemcomputers niet” (Nous ne faisons pas confiance aux ordinateurs de vote) a analysé en détail un ordinateur Nedap, et a publié un rapport démontrant que « n’importe qui, disposant d’un bref accès aux équipements n’importe quand avant l’élection, peut obtenir un contrôle complet et virtuellement indétectable sur les résultats de l’élection ».