Si un électeur peut faire connaître ce qu’il a voté il est susceptible de subir des pressions ou d’être tenté de vendre son vote.
Imaginons, par exemple, que chaque électeur quitte le bureau de vote avec un papier sur lequel est écrit ce qu’il a voté. Un électeur ayant été menacé, ou ayant subi des pressions, peut se voir contraint de montrer cette preuve de son vote. S’il n’a pas obéi aux consignes de vote qui lui ont été données, il aura des ennuis. Il existe des risques de pressions dans les pays où règne la mafia ou la lutte armée. Mais même dans les pays pacifiés, les pressions familiales sont un phénomène qu’il ne faut pas sous-estimer. Un électeur peut aussi être tenté de vendre son vote : quelqu’un peut lui proposer de l’argent pour voter pour un candidat particulier, il recevra cet argent en échange de sa preuve de vote.