le plus visuel : le reportage de I-Télé / I>Care (février 2007).
le plus technique : le rapport “Nedap/Groenendaal ES3B voting computer : a security analysis” .
très détaillé : l’article de Charlie-Hebdo (décembre 2006).
Également :
François Nonnenmacher : “Comment truquer une élection 2 : au tour de Nedap” , puis “Le scandale du vote électronique éclate en Hollande”.
notre communiqué de presse.
article d’InternetActu (FING - CNRS) : “Stoppons les machines !”
article de News.fr : “Machines à voter : progrès ou péril démocratique ?”
Reportage de I-Télé / I>Care (février 2007) :
Video de l’espionnage des votes par réception des ondes radio émises par la Nedap. Cela fonctionnerait jusqu’à 25 mètres de distance :
photo de la “Nedap Chess”, réponse à un défi du fabricant de ces appareils affirmant que ce ne sont pas des ordinateurs, et qu’ils seraient bien incapables de faire autre chose que d’enregistrer des votes (voir aussi ces exemples du marketing crétinisant de France-Élection, l’importateur français de ces machines) :
les entrailles de la Nedap :
les deux composants (EPROMs) à remplacer : ce sont ceux avec les étiquettes jaunes. Comme vous le voyez, ils ne sont pas soudés, mais simplement insérés dans un support, ce qui explique le temps nécessaire de remplacement de seulement deux minutes, ouverture et refermeture de la machine comprises (temps calculé dans le rapport de la CEV) :
Sur Internet, on trouve une démonstration de ce remplacement en 60 secondes faite sur un ordinateur probablement hollandais :
Messieurs des services municipaux (hollandais), besoin de clés de rechange ? Commandez-les sur Internet !
La principale ligne de défense de France-Élection (importateur de Nedap) est qu’ont été collées des étiquettes qui se déchireraient en cas d’ouverture du compartiment enfermant les composants électroniques. Photos ci-dessous. On ne voit aucune sécurité pour compliquer la contrefaçon, comme celles qu’utilisent les billets de banque. Il a été prétendu que ces étiquettes ont toujours été apposées sur les ordinateurs vendus en France. La trace de l’arrachage d’une étiquette blanche, juste au-dessus de l’étiquette métallisée, laisse penser que des étiquettes blanches étaient posées jusqu’en 2006, année de ce détournement au Pays-Bas.
Pour info, J-Y Le Gall se présente comme un sous-traitant de France-Élection.
En complément, France-Élection continue à prétendre qu’il sert à quelque chose de vérifier les checksums des EPROMs que cet ordinateur imprime sur ses ticket.
Ne pas confondre ces étiquettes métallisées, présentes en permanence, avec les bracelets plastiques numérotés qui sont posés par le service élections une fois qu’il a configuré un ordinateur. Ces bracelets restent en place quelques jours et sont cassés par le bureau de vote le jour de l’élection. Dans les deux cas, il n’y a pas le moindre cadre légal pour encadrer la mise en place de ces scellés.