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Paris, le 3 décembre 2007.
En réponse à la demande
du président d’Ordinateurs-de-Vote.org, Pierre
Muller, la CNIL a ouvert une procédure d’instruction
concernant
l’emploi de vote électronique pour consulter les
étudiants sur la
poursuite ou la levée des blocages suscités par
la contestation de la
loi L.R.U.
Pour Pierre Muller, à la tête d’un mouvement qui a
réuni depuis le mois
de mars près de 100 000 signatures pour "le maintien du vote
papier", «
Cet intérêt de la CNIL et la position de son
président sont tout à fait
encourageants et laissent entrevoir un contrôle plus strict
des
exigences de confidentialité des données
personnelles, à l’heure où les
universités renforcent leur autonomie. »
Par ailleurs, le président de la CNIL, M. Alex
Türk, a rappelé que Mme
Falque-Pierrotin, Conseillère d’État, n’a pas
été investie par la CNIL
pour être membre du groupe de travail sur les machines
à voter. Pour
mémoire, le Ministère de l’Intérieur a
formé ce comité de réflexion au
mois de septembre pour se prononcer « sur la poursuite de
leur
utilisation et [faire] notamment toutes propositions utiles quant
à une
éventuelle refonte du règlement technique et
quant à d’éventuelles
modifications du code électoral. »[1] [2].
[1] Réponse à la question
parlementaire de Mme Zimmermann.
[2] Notre communiqué
à propos de ce groupe de travail.
Documents :
Cadre légal :
- loi « informatique et libertés »
- Délibération n° 03-036 du 1er juillet 2003 portant adoption d’une recommandation relative à la sécurité des systèmes de vote électronique
- Rapport SERVE sur le système qui devait permettre aux militaires américains expatriés de voter par Internet en 2004.
- Rapport Pellegrini
sur l’élection de
l’Assemblée des Français de
l’Étranger en 2006.
Contacts presse :
Pierre Muller, Président Ordinateurs-de-Vote.org, 06 63 72 63 56