Lors du second tour de l’élection présidentielle, dans douze villes, des citoyens-électeurs ont déposé des réclamations en contentieux électoral.
Ils ont été entendus, comme l’atteste la main tendue de Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel, qui a déclaré :
« L’usage de l’ urne et des bulletins, le dépouillement manuel rendent palpables et familières les opérations électorales. La présence de scrutateurs assure un contrôle mutuel et visuel des opérations de vote. Tout cela est, d’une certaine façon, rassurant.
L’ apparition des machines à voter ne permet plus cela, les habitudes sont bouleversées, les rites ne sont plus respectés.
(...)
Trois impératifs doivent être pris en compte :
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offrir à nos concitoyens la certitude du respect de la sincérité du scrutin,
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conserver intacte leur envie de prendre part au processus démocratique,
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éviter de désacraliser le scrutin.
En effet, le vote est l’expression d’une célébration, celle de l’unité de la Nation. »
La direction d’Ordinateurs-de-vote (OdV) s’engage à oeuvrer avec la présidence du Conseil Constitutionnel, qu’elle souhaite rencontrer, afin de continuer à faire progresser dans la sérénité et l’objectivité ce difficile dossier.